- Gary McGuire (University College Dublin)-« Further results on divisibility of Kloosterman Sums over Finite Fields »
Travaux commun avec Richard Moloney, Faruk Gologlu
RESUME : Kloosterman sums, their values and distribution of values, have several connections to coding theory, cryptography, bent functions, and aspects of number theory (see Dillon, Lachaud-Wolfmann for example). The value 0 has particular interest. A characterization of zeros of Kloosterman sums over binary and ternary fields appears to be difficult to find. Authors such as Lisonek, Helleseth, Zinoviev, Charpin, have recently focused on characterizations of Kloosterman sums that are divisible by certain powers of 2 and 3. We will first give an introduction to the topic, and then present some recent results that characterize Kloosterman sums modulo higher powers of 2 and 3.
Présentation annulée et reportée sine die.
- Damien Vergnaud (ENS) – Systèmes de preuve Groth-Sahai et applications
Travaux en commun avec O. Blazy, G. Fuchsbauer, M. Izabachène, A. Jambert, B. Libert, D. Pointcheval & H. Sibert.
RESUME : Les preuves à divulgation nulle de connaissance sont des protocoles qui permettent à un utilisateur de prouver qu’un énoncé mathématique est vrai sans toutefois révéler une autre information que la véracité de l’énoncé. Une telle preuve est dite non-interactive si elle se compose d’un seul message. Ces preuves ont permis de développer un grand nombre d’applications en cryptographie mais qui sont rarement utilisées en pratique, car les constructions obtenues sont le plus souvent inefficaces. Une ligne récente de travaux, initiée par Groth, Ostrovsky et Sahai, a permis de réaliser des systèmes de preuve beaucoup plus performants pour certains types d’énoncés. Ces systèmes, basés sur les applications bilinéaires, permettent par exemple de prouver de façon efficace qu’un message a été signé sans révéler le message (ou la signature) ou de prouver qu’un texte chiffré possède certaines propriétés sans révéler le message clair.
Cet exposé donnera un aperçu de la construction de ces preuves et discutera ensuite certaines applications récentes développées dans le cadre du projet ANR PACE.
Damien.Vergnaud-22-10-2010 (format pdf)
- Hugues Randriam (Telecom ParisTech) – Construction de systèmes (2,1)-séparants battant la borne probabiliste
RESUME : Les systèmes séparants sont des objets combinatoires dont l’étude a commencé au début des années 1960. Ils ont été réintroduits plus récemment au sein de la communauté cryptographique en relation avec le problème du traçage de traîtres ; dans ce contexte, les codes (t,1)-séparants sont aussi appelés « t-frameproof codes ».
Dans cet exposé on améliore un résultat de Xing en donnant une construction de codes algébro-géométriques t-frameproof sur un alphabet q-aire (q grand) dont le rendement asymptotique est le meilleur connu à ce jour.
Au moyen d’une concaténation, ceci permet de construire de bons codes t-frameproof *binaires*. Un cas particulièrement intéressant est celui où t=2 ; il s’agit là d’un pur problème de combinatoire extrémale, pour lequel on obtient ainsi une construction battant la borne probabiliste. Cette question était restée ouverte depuis une trentaine d’années.
Hugues.Randriam-22-10-2010 (format pdf)
- François-Xavier Standaert (Université Catholique de Louvain)– « Recent results about side-channel attacks and countermeasures »
RESUME : Traditionally, cryptographic algorithms provide security against an adversary who has only black box access to cryptographic devices. That is, the only thing the adversary can do is to query the cryptographic algorithm on inputs of its choice and analyze the responses, which are always computed according to the correct original secret information. However, such a model does not always correspond to the realities of physical implementations. During the last decade, significant attention has been paid to the physical security evaluation of cryptographic devices. In particular, it has been demonstrated that actual attackers may be much more powerful than what is captured by the black box model. For example, they can actually get a side-channel information, based on the device’s physical computational steps. As a consequence, some kind of obfuscation is required to protect integrated circuits from these physical attacks. This is especially important for small embedded devices (e.g. smart card, RFIDs, sensor networks, …) that can typically be under an adversary’s control for a short period of time. This implies new theoretical concerns (how to exactly model and evaluate these physical threats) and practical ones (how to prevent them). In this talk, I will discuss different results in the area of side-channel attacks, with a particular focus on formal tools that can be used to evaluate physical security on a fair basis. Starting from an introductive view of the field, I will describe some well known attacks and countermeasures, present a framework for the analysis of side-channel key-recovery from Eurocrypt 2009, with some of its applications, and finally discuss the connection of this framework with recent works in leakage-resilient cryptography.
Francois-Xavier.Standaert-22-10-2010 (format pdf)