• Carlos Aguilar, Université de Limoges, – De l’utilisation du produit tensoriel pour le chiffrement complètement homomorphe

Résumé : Très récemment d’importantes avancées ont été réalisées en cryptographie au niveau des systèmes de chiffrement homomorphe, outils permettant de réaliser des calculs sur des données chiffrées sans passer par les données en clair. L’obtention de ces outils, souvent décrits comme le Graal de la cryptographie, a été un des problèmes ouverts les plus importants de la cryptographie depuis trente ans.

Dans cet exposé nous montrons comment l’utilisation de primitives cryptographiques basées sur des problèmes autres que ceux de la théorie des nombres a permis de débloquer ce problème en présentant rapidement les grandes constructions et en se focalisant ensuite sur l’utilisation du produit tensoriel.

  • Sylvain Duquesne, Université de Rennes 1,- Représentation RNS des nombres et calcul de couplages

Résumé : Dans cet exposé, Je présenterai rapidement le système de représentation des nombres basé sur le théorème des restes chinois (RNS) et je montrerai comment et pourquoi il est bien adapté au calcul de couplages, en particulier pour les grands degrés d’extension comme pour les courbes BN et pour les implémentations matérielles (FPGA dans notre cas).

  • Elodie Leducq, Université Paris 7, – Rayon de recouvrement des codes de Reed-Muller généralisés

Résumé : Le rayon de recouvrement des codes de Reed-Muller a surtout été étudié pour les codes de Reed-Muller binaires. Dans cet exposé, nous nous proposons d’étendre certains résultats aux codes de Reed-Muller généralisés. Plus, précisément nous en donnerons un encadrement qui permet de le calculer pour un nombre pair de variables. Dans le cas d’un nombre impair de variable, nous améliorerons cet encadrement pour un corps à trois éléments.

  • Christophe Petit, Université Catholique de Louvain, –On polynomial systems arising from a Weil descent

Résumé : Polynomial systems of equations appearing in cryptography tend to have special structures that simplify their resolution. In this talk, we discuss a class of polynomial systems arising after deploying a ultivariate polynomial equation over an extension field into a system of polynomial equations over the ground prime field (a technique commonly called Weil descent). We provide theoretical and perimental evidence that the degrees of regularity of these systems are very low, in fact only slightly larger than the maximal degrees of the equations. We then discuss cryptographic applications of particular instances of) these systems to the hidden field equation (HFE) cryptosystem, to the factorization problem in SL(2,2^n) and to the elliptic curve discrete logarithm over binary fields. In particular, e show (under a classical heuristic assumption in algebraic cryptanalysis) that an elliptic curve index calculus algorithm due to Claus Diem has subexponential time complexity (2^{c\,n^{2/3}\log n})\) over the binary field GF(2^n), where c is a constant smaller than 7/3.

Based on joint work with Jean-Charles Faugère, Ludovic Perret, Jean-Jacques Quisquater and Guénaël Renault.